Le Bahreïn devient le 176e État membre de la CITES

Mise à jour le 12 janvier 2021

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Genève, le 4 septembre 2012 – Le Secrétariat de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) tient à souhaiter la bienvenue au Royaume de Bahreïn qui est officiellement devenu la 176e Partie à la Convention. La CITES entrera en vigueur 90 jours après le dépôt de son instrument d’adhésion le 17 novembre 2012.

Le Bahreïn abrite plus de 40 espèces figurant dans les Annexes de la CITES, y compris le dauphin à bosse, l’oryx d’Arabie, le dugong, le fouette-queue, le boa des sables d’Arabie, le requin-baleine, les coraux et de nombreux rapaces, comme les faucons. Son adhésion à la Convention l’aidera grandement à s’assurer que le commerce international des espèces CITES reste licite, durable et traçable.

Se félicitant de la nouvelle de l’adhésion du Bahreïn, le Secrétaire général de la CITES M. John E. Scanlon a déclaré : « L’engagement du Bahreïn à garantir la survie des espèces sauvages sera renforcé par sa décision de se joindre à la CITES. En tant qu’État importateur, le Bahreïn aide aussi d’autres Parties à la CITES pour s’assurer que le commerce international de leurs espèces sauvages est licite et durable. ».

Dr Adel Al-Zayani, directeur général de la Commission publique du Bahreïn pour la protection des ressources marines, de l’environnement et de la faune, a expliqué : « Nous sommes ravis de nous joindre à la communauté internationale, de participer à la protection d’espèces menacées d’extinction et de prévenir le commerce international illicite, en particulier pour ce qui est de l’exploitation des ressources marines nationales menacées d’extinction. Néanmoins, avant son adhésion, le Bahreïn appliquait volontairement les réglementations CITES. Il reste des défis à relever pour faire appliquer la Convention. Il faut, par exemple, modifier les pratiques traditionnelles, mieux sensibiliser le public à l’importance de la réglementation du commerce international d’espèces menacées d’extinction, réviser et préparer des lois locales pertinentes et bâtir une capacité institutionnelle à l’échelle nationale. ».

Dr Adel Al-Zayani ajoute « Du fait de sa situation géographique, le Bahreïn est une plaque tournante commerciale du Moyen-Orient et du Conseil de coopération du Golfe (CCG) où le commerce international d’espèces de plantes ou d’animaux vivants est largement répandu. En s’appuyant sur sa longue expérience dans la protection de l’environnement et de la biodiversité et sur son étroite collaboration avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement/Bureau Régional pour l’Asie de l’Ouest qu’il a accueilli dans sa capitale, Manama, le Bahreïn continuera à vouloir jouer un rôle principal dans la région en vue de promouvoir des pratiques saines de commerce international pour les espèces sauvages et leur utilisation durable. ».

Le Royaume du Bahreïn a ratifié la CITES le jeudi 23 août 2012, conformément à la loi no (27) 2012 qui a été promulguée pour confirmer son adhésion à la Convention.

Au moins cinq États qui ne sont pas encore Parties à la Convention envisagent actuellement d’y adhérer. Le Secrétariat CITES compte sur eux pour se joindre à la communauté CITES et pour faire de la CITES une convention à laquelle adhère la quasi-totalité des États.

À l’occasion de la 16e session de la Conférence des Parties qui se tiendra à Bangkok (Thaïlande) du 3 au 14 mars 2013, les Parties célébreront le 40e anniversaire de la CITES. Près de 2 000 délégués et participants devraient assister à cette session et accepter, rejeter ou modifier les propositions qui seront faites pour préserver et utiliser de façon durable certaines plantes et certains animaux sauvages parmi les plus précieux sur Terre. Ils chercheront aussi à établir comment mieux appliquer la Convention et prévenir l’abattage et le commerce international illicites des espèces protégées. Le Bahreïn est devenu un membre important de la communauté CITES et contribuera aux décisions visant à protéger ces espèces.

Note aux journalistes : pour plus d’informations, contacter Juan Carlos Vasquez au numéro +41 22 917 8156 ou à l’adresse courriel juan.vasquez@cites.org.

Au sujet de la CITES

Avec ses 176 États membres, la CITES reste l’un des instruments les plus puissants au monde pour la conservation de la biodiversité par la réglementation du commerce de la faune et de la flore sauvages. Des milliers d’espèces font l’objet d’un commerce international et sont utilisées par l’homme dans sa vie quotidienne pour se nourrir, se loger, se soigner, ainsi que pour l’écotourisme, les cosmétiques ou la mode.

La CITES règlemente le commerce international de près de 35 000 espèces de plantes et d’animaux, y compris de leurs parties et produits, assurant ainsi leur survie dans la nature au bénéfice tant des populations locales qui conservent ainsi leurs moyens de subsistance que de l’environnement mondial. Le système de permis CITES a pour but de s’assurer que le commerce international des espèces inscrites aux Annexes CITES soit durable, licite et traçable.

La CITES a été adoptée à Washington D.C. le 3 mars 1973. Le 40e anniversaire de la Convention sera célébré en mars 2013, ce qui coïncidera avec la 16e session de la Conférence des Parties qui se tiendra à Bangkok (Thaïlande) du 3 au 14 mars 2013.

Pour en savoir plus sur la CITES, aller au www.cites.org ou consulter les pages suivantes (en anglais seulement) :

www.facebook.com/CITES
www.twitter.com/citesconvention
www.youtube.com/citesvd
www.flickr.com/cites

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