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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Le Secrétariat CITES salue la Conférence de Londres de 2018 sur le commerce illégal d’espèces sauvages
Londres, Royaume-Uni, 12 octobre 2018 – La Conférence de Londres de 2018 sur le commerce illégal d’espèces sauvages, organisée par le Gouvernement du Royaume-Uni, a rassemblé les dirigeants de 80 pays et beaucoup d’autres personnalités influentes, à Londres, du 11 au 12 octobre. Elle s’est conclue sur un engagement mondial renouvelé à lutter contre le commerce illégal des espèces sauvages qui se chiffre en milliards de dollars.
La Conférence de 2018 a profité de l’impulsion donnée par les conférences précédentes sur le commerce illégal d’espèces sauvages réunies à Londres (2014), Kasane (2015) et Hanoï (2016) qui ont contribué à rallier à la cause de la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages un appui politique de très haut niveau, de plus en plus déterminé. Aucun pays, aucune région, aucune institution ne saurait s’attaquer, seul, au commerce illégal des espèces sauvages et il est essentiel d’agir collectivement et avec vigueur à l’échelle des pays d’origine, de transit et de destination. La Conférence a insisté sur ce point, encourageant à former des coalitions avec de nouveaux partenaires, pour renforcer l’action contre le commerce illégal d’espèces sauvages. Pendant les deux jours de la Conférence, l’attention s’est également concentrée sur les approches et stratégies de réduction de la demande de produits d’espèces sauvages illégaux.
David Morgan, responsable du Secrétariat CITES, a déclaré : « La CITES est le cadre juridique fondamental de la réglementation du commerce international de 36 000 espèces d’animaux et de plantes, y compris de leurs parties et produits. Elle est le garant d’un commerce est légal, durable et traçable qui peut avoir d’énormes avantages pour les moyens d’existence des populations et la conservation de nombreuses espèces. Cependant, le commerce illégal des espèces sauvages est extrêmement destructeur et a souvent des effets dévastateurs aux niveaux économique, social et environnemental. Nous saluons la Conférence de Londres de 2018 sur le commerce illégal d’espèces sauvages et l’impulsion qu’elle va donner à la résolution de ce problème grave et urgent ».
« Le Secrétariat CITES s’engage à apporter le meilleur appui possible à ses Parties et à les aider à remplir effectivement leurs obligations découlant de la Convention. Le Secrétariat CITES continuera de poursuivre activement l’application effective des décisions et résolutions convenues et adoptées par ses organes directeurs, la Conférence des Parties à la CITES et le Comité permanent de la CITES, notamment en ce qui concerne les mesures de lutte contre le commerce illégal d’espèces sauvages » a conclu David Morgan.
Les travaux du Consortium international de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages (ICCWC) ont également été exposés à l’occasion de la Conférence de Londres de 2018 sur le commerce illégal d’espèces sauvages. L’ICCWC est un puissant outil de collaboration entre le Secrétariat CITES, INTERPOL, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, la Banque mondiale et l’Organisation mondiale des douanes. Le Consortium a pour mission de renforcer et de soutenir les systèmes de justice pénale en mobilisant l’appui technique, les outils et les services nécessaires à la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages. Grâce au soutien généreux de l’Allemagne, des États‑Unis d’Amérique, de la France, de Monaco, du Royaume-Uni et de l’Union européenne, l’ICCWC est en mesure de poursuivre l’expansion de ses activités bien ciblées en réponse à la demande croissante des Parties sollicitant un appui du Consortium pour l’application du Programme stratégique de l’ICCWC 2016‑2020.
La 70e session du Comité permanent de la CITES, où des mesures concrètes visant à obtenir un respect plein et entier des règlements internationaux relatifs au commerce d’espèces sauvages et à lutter contre la criminalité liée aux espèces sauvages ont été convenues, s’est terminée avec succès à Sotchi, Fédération de Russie, une semaine avant la Conférence de Londres de 2018 sur le commerce illégal d’espèces sauvages.
Voir également : (en anglais seulement)
- Declaration: London Conference on the Illegal Wildlife Trade 2018
- Commitments – 2018 London Conference on Illegal Wildlife Trade,
- The International Consortium on Combating Wildlife Crime (ICCWC)
- The Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora (CITES) Secretariat
Note aux rédacteurs :
Pour plus d’informations, et pour organiser des interviews, veuillez contacter : Liu Yuan au +41 22 917 8130 ou yuan.liu@cites.org
Au sujet de la CITES
Avec 183 États membres, la CITES reste l’un des instruments les plus puissants au monde pour la conservation de la biodiversité par la réglementation du commerce de la faune et de la flore sauvages. Des milliers d’espèces font l’objet d’un commerce international et sont utilisées par l’homme dans sa vie quotidienne pour se nourrir, se loger, se soigner, ainsi que pour l’écotourisme, les cosmétiques ou la mode.
La CITES réglemente le commerce international de près de 36 000 espèces de plantes et d’animaux, y compris de leurs parties et produits, assurant leur survie dans la nature au bénéfice tant des populations locales qui conservent ainsi leurs moyens de subsistance que de l’environnement mondial. Le système de permis CITES a pour but de veiller à ce que le commerce international des espèces inscrites aux annexes CITES soit durable, légal et traçable.
La CITES a été adoptée à Washington D.C. le 3 mars 1973 et est entrée en vigueur le 1er juillet 1975 Pour en savoir plus sur la CITES, veuillez consulter www.cites.org ou les pages suivantes :