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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Les propositions de modification des niveaux de protection des espèces faisant l’objet d’un
commerce international à la prochaine Conférence mondiale sur les espèces sauvages sont disponibles en ligne
Les espèces marines et les espèces produisant du bois en haut de l’ordre du jour.
Le commerce international des éléphants d’Afrique, des girafes, des rhinocéros blancs, des saïgas, des vigognes
et de nombreuses autres espèces sera traité à la CoP18 de la CITES en mai 2019 à Colombo (Sri Lanka)
Genève, le 4 janvier 2019 – 57 propositions d’amendement des inscriptions d’espèces couvertes par les réglementations CITES ont été soumises par 90 pays pour examen à la prochaine Conférence mondiale sur les espèces sauvages – la 18e session de la Conférence des Parties à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES #CoP18), qui se tiendra du 23 mai au 3 juin 2019 à Colombo (Sri Lanka). De plus, un nombre record de 140 documents proposant de nouvelles mesures et politiques sur le commerce international de la faune et de la flore sauvages ont été soumis à l’examen de la Conférence.
Les propositions d’amendement des inscriptions d’espèces (c.-à-d. des annexes de la CITES) et d’autres documents feront l’objet de décisions lors de la réunion triennale des 183 Parties à la CITES (soit 182 pays et l’Union européenne). Les propositions sont désormais disponibles sur le site Web de la CITES dans les langues et les formats dans lesquels elles ont été reçues. Les Parties ont jusqu’à la mi-mars 2019 pour faire part de leurs commentaires sur ces propositions. Le Secrétariat CITES sollicitera également les commentaires des organes intergouvernementaux compétents.
« Les enjeux sont élevés dans le cadre de la CITES et il faut s’attendre à des débats animés. Les décisions prises à Colombo auront un effet réel et immédiat à travers le monde sur les législations, les réglementations et les pratiques d’exploitation relatives au commerce international des espèces concernées. Elles modifieront également la gestion de la conservation et du commerce international de ces espèces, et auront des effets directs sur la biodiversité, les moyens d’existence des communautés rurales et les économies nationales », a déclaré la Secrétaire générale, Ivonne Higuero.
Les 57 propositions d’inscription couvrent un large éventail d’espèces : des mammifères, des oiseaux, des reptiles, des amphibiens, des poissons et des insectes, ainsi que diverses espèces végétales, incluant des espèces de bois de rose de grande valeur. Pour s’assurer que leurs ressources en bois et en espèces marines ne sont pas surexploitées, les pays continuent d’utiliser la Convention en proposant l’inscription de nouvelles espèces aux annexes de la CITES. Pour la première fois, une proposition d’inscription aux annexes de la Convention a été soumise pour la girafe, le plus grand mammifère terrestre. Il est également proposé d’inscrire à l’Annexe II le mammouth, une espèce éteinte.
Les trois propositions relatives à l’éléphant d’Afrique illustrent les divergences d’opinions des États de l’aire de répartition de cette espèce quant à la manière de traiter le commerce international des produits de l’éléphant : deux ont pour objectif d’alléger les contrôles sur le commerce international des produits d’éléphant d’Afrique tandis que la troisième vise à en interdire tout échange commercial. La Namibie propose de transférer sa population de rhinocéros blancs de l’Annexe I à l’Annexe II et de n’autoriser que le commerce international des animaux vivants et des trophées de chasse, tandis que la proposition d’Eswatini vise à autoriser sans restriction le commerce international de tous les spécimens de sa population de rhinocéros blancs, qui est actuellement inscrite à l’Annexe II.
La CITES est un accord juridiquement contraignant qui a pour but de veiller à ce que le commerce international de spécimens d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas leur survie. Pour ce faire, elle suit, répertorie et réglemente le commerce légal et durable des espèces sauvages, et lutte contre le commerce illégal des espèces sauvages. Elle réglemente actuellement le commerce de plus de 36 000 espèces d’animaux et de plantes sauvages.
La CITES détermine les règles internationales régissant le commerce des espèces sauvages. À la CoP18, les gouvernements examineront, puis accepteront, rejetteront ou ajusteront ces propositions d’amendement des annexes de la Convention. Contrairement au fonctionnement de la plupart des autres accords internationaux, les Parties à la CITES prennent les décisions par vote à la majorité des deux tiers lorsqu’il n’est pas possible d’atteindre un consensus.
La Secrétaire générale de la CITES, Ivonne Higuero, s’est récemment rendue à Sri Lanka, le pays hôte de la CoP18, pour discuter des préparatifs de la conférence. À cette occasion, elle a rencontré Son Excellence John AE Amaratunga, Ministre des espèces sauvages, du tourisme et des affaires religieuses chrétiennes.
« J’ai été encouragée par l’engagement pris au plus haut niveau des décideurs de veiller à ce que les mesures nécessaires soient prises dans les prochains jours afin que les préparatifs soient en bonne voie pour la prochaine Conférence mondiale sur les espèces sauvages – la CoP18 de la CITES. Nous nous réjouissons de faciliter le déroulement optimal de ces discussions entre les 183 parties à la CITES, les observateurs des organisations intergouvernementales et non gouvernementales et du secteur privé, ainsi que les représentants des communautés rurales à Colombo en 2019 », a ajouté Mme Higuero.
D’autres documents (appelés « documents de travail »), ainsi que l’évaluation par le Secrétariat des propositions d’amendement des Annexes I et II, seront publiés ultérieurement sur le site Web de la CITES.
Note aux rédacteurs : Pour plus d’informations, et pour organiser des interviews, veuillez contacter Liu Yuan au +41 22 917 8130 ou à l’adresse suivante yuan.liu@cites.org
About CITES
Au sujet de la CITES
Avec 183 États membres, la CITES reste l’un des instruments les plus puissants au monde pour la conservation de la biodiversité par la réglementation du commerce de la faune et de la flore sauvages. Des milliers d’espèces font l’objet d’un commerce international et sont utilisées par les êtres humains dans leur vie quotidienne pour se nourrir, se loger, se soigner, ainsi que pour l’écotourisme, les cosmétiques ou la mode.
La CITES réglemente le commerce international de près de 36 000 espèces de plantes et d’animaux, y compris de leurs parties et produits, assurant leur survie dans la nature au bénéfice tant des populations locales qui conservent ainsi leurs moyens d’existence que de l’environnement mondial. Le système de permis CITES a pour but de veiller à ce que le commerce international des espèces inscrites aux annexes CITES soit durable, légal et traçable.
La CITES a été adoptée à Washington D.C. le 3 mars 1973 et est entrée en vigueur le 1er juillet 1975. Pour en savoir plus sur la CITES, consulter www.cites.org ou les pages suivantes :