OIBT-CITES : Travailler ensemble pour maintenir les essences forestières tropicales

Mise à jour le 05 novembre 2014

OIBT-CITES : Travailler ensemble pour maintenir les essences forestières tropicales

Déclaration liminaire

M. John E Scanlon, Secrétaire général, CITES

Prononcée par Mme Milena Sosa Schmidt

Manifestation organisée en marge de la 12e réunion de la Conférence des Parties à
la Convention sur la diversité biologique

Pyeongchang, Corée,  15 octobre 2014

Monsieur le président, M. Emmanuel Ze Meka, Directeur exécutif de l’OIBT, Mme Astrid Schomaker, Chef de l’unité Durabilité mondiale, commerce et accords multilatéraux, Direction générale de l’environnement de la Commission européenne, chers amis et collègues.

Je vous remercie de vous joindre à nous aujourd’hui et vous prie de bien vouloir m’excuser de ne pas pouvoir être présent parmi vous en personne. Je suis néanmoins très bien représenté par Mme Milena Sosa Schmidt, de notre Secrétariat, qui est en charge de la contribution de la CITES à cet important programme depuis 2006.

Beaucoup de chemin a été parcouru depuis l’inscription initiale, en 1975, de 18 essences forestières aux Annexes CITES. Aujourd’hui, le commerce international de quelque 600 essences forestières, dont bon nombre font l’objet de transactions commerciales, relève du contrôle de la Convention.

Comme vient de le préciser notre cher collègue de l’OIBT, les Secrétariats de cette organisation et de la CITES ont lancé cet intense programme commun en 2006. L’objectif était de renforcer la capacité des pays à respecter effectivement les exigences de la CITES dans le cadre du commerce des essences forestières inscrites aux Annexes de la Convention tout en promouvant la gestion durable des forêts tropicales.

Une caractéristique particulière de ce programme est que les pays qui y participent décident eux-mêmes dans quels domaines ils souhaitent travailler en priorité. Ils commencent généralement par des activités de renforcement des capacités afin de mieux gérer et réglementer leurs techniques d’exploitation du bois et établir des inventaires. Obtenir une récolte durable est l’une des premières priorités, après quoi les pays cherchent souvent à renforcer leurs systèmes en matière de chaîne de responsabilités et de suivi.

Toutes ces activités sont liées entre elles et sont essentielles pour parvenir au commerce durable, légal et traçable de plusieurs essences forestières inscrites aux Annexes CITES, le nombre d’essences inscrites continuant par ailleurs d’augmenter rapidement. C’est pour ces raisons que la demande de participation au programme OIBT-CITES excède toujours largement les ressources financières disponibles.

Au cours de la phase I du programme, trente-quatre activités ont été financées et mises en œuvre et actuellement, dans le cadre de la phase II, trente-cinq autres activités sont financées en Amérique latine, en Afrique et en Asie.

Le programme OIBT-CITES a été rendu possible grâce aux généreux dons de l’Union européenne (UE) par l’intermédiaire de la Commission européenne (CE), d’organismes gouvernementaux allemands, japonais, norvégiens, néerlandais, néo-zélandais, suisses et états-uniens, et de l’industrie du bois.

Ce programme commun a démontré qu’une coopération efficace et pragmatique est possible entre Etats, accords internationaux et industrie. C’est le premier programme de ce type dans la cadre de la CITES qui ait débouché sur un tel niveau de coopération avec le secteur privé, notamment en Afrique avec le prunier d’Afrique.

Aujourd’hui, nous allons regarder une courte vidéo qui vous donnera un aperçu d’une partie du formidable travail qui a été effectué dans trois pays qui participent au programme à travers trois continents (Cameroun, Pérou et Indonésie).

Le panel nous fera part de l’expérience de certains de ces pays participants, ainsi que des vues du principal contributeur financier du programme, l’UE par l’intermédiaire de la CE, à laquelle nous souhaiterions tout particulièrement manifester notre gratitude pour sa généreuse contribution.

Le Secrétariat CITES tient à remercier sincèrement toutes les personnes et organisations – qu’elles soient publiques ou privées – qui continuent de contribuer au succès de la mise en œuvre de ce programme commun OIBT-CITES pour la mise en œuvre effective de la CITES.

Mes chers collègues, la CITES est un outil puissant, pragmatique et efficace pour aider à parvenir à une gestion durable des forêts. Ce programme commun OIBT-CITES permet de renforcer les capacités nationales pour mieux gérer les forêts tropicales et est un mécanisme capital pour assurer la conservation de ces ressources naturelles.

Je vous remercie et vous souhaite la réussite pour la manifestation d’aujourd’hui.