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La pollution plastique n'est pas seulement un problème de déchets, c'est aussi un problème pour la faune et la flore.
En cette journée mondiale de l'environnement, il nous est rappelé que pour les espèces inscrites à la CITES, la présence de déchets plastiques dans les écosystèmes constitue une menace supplémentaire pour leur survie.
On estime que 75 à 199 millions de tonnes de plastique se trouvent actuellement dans nos océans - une quantité stupéfiante qui constitue une menace directe pour les espèces marines telles que les tortues marines, les cétacés, les oiseaux de mer, les requins et les raies. Nombre d'entre elles sont inscrites à la CITES et subissent également la pression de la criminalité liée aux espèces sauvages, des prises accessoires non durables et de la perte d'habitat.
Si nous ne parvenons pas à empêcher les plastiques de pénétrer dans la nature, nous risquons de perdre les espèces mêmes pour lesquelles la CITES a été créée il y a 50 ans.
La CITES est la pierre angulaire de la coopération internationale pour la conservation des espèces sauvages. Cela signifie également qu'il faut s'attaquer aux conditions environnementales qui menacent leur survie.
La santé de l'environnement et l'avenir de la biodiversité sont indissociables.
Cette journée doit être un appel à l'action : il est essentiel de s'attaquer à la pollution plastique pour assurer un avenir sain à la biodiversité de notre planète. J'invite tous les secteurs - des gouvernements aux particuliers - à réduire la consommation de plastique, à investir dans des solutions de remplacement durables et à contribuer à la conservation de notre patrimoine naturel commun.
Bonne Journée mondiale de l'environnement 2025 !