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COMMUNIQUE DE PRESSE
Réunion à Genève de spécialistes des espèces sauvages pour
discuter de l’avenir du cèdre d’Amérique du sud, de l’acajou,
des requins, des esturgeons et d’autres espèces
Genève, le 14 avril 2008 – Des scientifiques du monde entier se réuniront à Genève du 15 au 24 avril à l’occasion de la 17e session du Comité pour les plantes et de la 23e session du Comité pour les animaux – organes de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). Près de 300 délégués devraient y participer, notamment des observateurs de Parties, d’organes intergouvernementaux et d’organisations non gouvernementales.
Ces Comités fournissent la base scientifique et technique de la mise en oeuvre de la Convention. “Le Comité pour les animaux et le Comité pour les plantes jouent un rôle vital en ce qu’ils veillent à ce que la prise décision dans le cadre de la CITES repose sur une base scientifique” – a déclaré le Secrétaire général de la CITES, Willem Wijnstekers. “Leur haut niveau d’expertise et leur objectivité sont des qualités que nous devrions veiller à maintenir” – a-t-il ajouté. Durant ces sessions, les Comités examineront des questions relatives à une large gamme d’espèces animales et végétales commercialisées sur le marché international sous forme de produits alimentaires, de remèdes traditionnels, de bois, de parfums, de souvenirs pour les touristes, d’animaux de compagnie, etc.
Le Comité pour les plantes examinera les progrès accomplis dans la réalisation des plans d’action pour la conservation et l’utilisation durable d’espèces CITES produisant du bois, telles que l’acajou des Antilles, le cèdre d’Amérique du sud et le palissandre. L’engagement de la CITES vis-à-vis des espèces produisant du bois s’est intensifié ces dernières années. Le Comité sera tenu informé d’un projet réalisé conjointement par la CITES et l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT). Des représentants de l’OIBT et de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) participeront aux discussions.
En outre, le Comité pour les plantes préparera des lignes directrices pour aider les pays d’exportation à déterminer si les exportations de bois et de produits médicinaux sont durables. Il donnera aussi des avis sur les espèces d’arbres et les produits du bois qui devraient être contrôlés au titre de la convention.
Durant la session du Comité pour les animaux, les discussions porteront sans doute avant tout sur la durabilité du commerce international des requins et des esturgeons. Le Comité examinera des rapports sur les actions entreprises pour améliorer le suivi des captures et du commerce des requins et pour appliquer le Plan d’action international de la FAO sur les requins. Il examinera également la question de l’éventuelle inscription de certaines espèces de requins aux annexes de la CITES.
Les esturgeons et les polyodons sont un groupe de poissons d’eau douce très demandés. Leurs oeufs (vendus sous forme de caviar) sont l’un des produits d’espèces sauvages parmi les plus onéreux. Les préoccupations suscitées par leur surpêche a entraîné leur inscription aux annexes CITES à la fin des années 1990. Depuis, le commerce international de tous les produits des esturgeons et des polyodons est strictement réglementé. Quoi qu’il en soit, la pêche et le commerce pratiqués illégalement continuent de menacer la survie de ces poissons. Le Comité pour les animaux commercera à évaluer les méthodologies d’évaluation et de suivi appliquées aux stocks partagés par plusieurs pays, comme ceux de la mer Caspienne.
Diverses espèces de grenouilles de Madagascar, les mantelles – très demandées comme animaux de compagnie, seront étudiées de près par les scientifiques dans le cadre de l’étude du commerce important. La situation et le commerce de plusieurs autres espèces, principalement des oiseaux, des reptiles et des mollusques, feront elles aussi l’objet de discussions dans le cadre de cette étude.
Parmi les autres questions inscrites à l’ordre du jour, on peut citer la contribution du Comité à un examen du commerce des petits articles en cuir de crocodiliens et l’efficacité du système universel d’étiquetage qui leur est appliqué, l’amélioration de la coopération avec les organes consultatifs des autres accords multilatéraux environnementaux touchant à la biodiversité, et les progrès accomplis dans la mise en oeuvre de la CITES dans le monde.
Les deux Comités examineront le commerce enregistré récent d’espèces CITES afin de déterminer lesquelles font l’objet d’un commerce non durable. Cet examen, appelé “étude du commerce important”, est un mécanisme fondamental d’examen des espèces par des pairs en vue du respect de la Convention.
Note aux journalistes: Pour plus d'informations, contacter Juan Carlos Vasquez à +41 22 917 8156 ou juan.vasquez@cites.org. Pour consulter les documents officiels et obtenir d’autres informations, voir: /fra/com/ac/23/index.shtml ou /fra/com/pc/17/index.shtml
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