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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
L'Ouganda redouble d'efforts pour renforcer les capacités de gestion des espèces sauvages et protéger les éléphants
Le vendredi 12 avril 2019, l'Uganda Wildlife Authority (UWA) s’est vu attribuer deux nouveaux postes de rangers composés de huit hommes. Le Chef de mission adjoint de l'ambassade du Japon en Ouganda, M. Mizumoto Horii, est le commanditaire du poste de rangers de Lions Bay, et l'honorable Ministre Godfrey Kiwanda Ssubi, celui du poste de Katore.
Les nouveaux avant-postes fournissent une base aux gardes qui mènent des opérations dans deux secteurs importants, les espèces sauvages et le tourisme, et renforceront considérablement les capacités de l'UWA face aux menaces qui pèsent sur ce site important du programme MIKE (système de suivi de l’abattage illégal des éléphants) de la CITES. Ces nouveaux avant-postes s'inscrivent également dans le cadre plus vaste du programme de réhabilitation du parc national Queen Elizabeth de l'UWA. Le projet a été mené sur le terrain pour le compte de la CITES par l’Uganda Conservation Foundation, en étroite collaboration avec l'UWA.
En mars 2017, avec le soutien de l'Union européenne, l'UWA a élaboré un plan de lutte contre la fraude pour le parc national Queen Elizabeth. La construction et la mise en opération des postes de rangers de Lions Bay et Katore contribuent de manière notable à la mise en œuvre des stratégies prioritaires de ce plan et à la réhabilitation du parc national Queen Elizabeth qui retrouve peu à peu sa splendeur passée.
L'honorable Ministre Godfrey Kiwanda a souligné que « la construction et la mise en opération des postes de Rangers de Lions Bay et Katore ont envoyé un signal clair indiquant que l'UWA a pris le contrôle de la gestion du secteur. Dans ces installations bien construites, sèches et propres, alimentée en eau salubre, disposant d’un éclairage à l'énergie solaire et d’un bloc sanitaire, les gardes se sentent respectés et sont motivés »
Le parc national Queen Elizabeth abrite 95 espèces de mammifères, notamment des buffles, hippopotames, crocodiles, éléphants, léopards, lions et chimpanzés, et plus de 620 espèces d'oiseaux. Ce parc fait partie d'un vaste écosystème transfrontalier qui couvre des réserves forestières et le parc national adjacent des Virunga, un site du patrimoine mondial situé en République démocratique du Congo.
Le braconnage avait fait tomber la population d'éléphants à moins de 400 individus en 1988, mais elle n'a cessé d'augmenter au cours des vingt dernières années grâce aux efforts de conservation déployés par l'UWA qui affirme qu’aujourd’hui, la population d'éléphants qui vit dans le parc est jeune et en bonne santé, et compte plus de 3000 individus. C'est de loin la plus grande population d'éléphants en Ouganda, bien qu’elle soit toujours d’un niveau inférieur à ce que la région peut supporter.
« Le commerce illégal d'espèces sauvages est un problème mondial urgent. Le Japon est profondément attaché à la cause de la protection des éléphants et de leur habitat naturel. Le Japon accorde également une grande importance au soutien aux États de l'aire de répartition des éléphants dans leur lutte contre le braconnage », a déclaré M. Mizumoto Horii, Chef de mission adjoint de l'ambassade du Japon en Ouganda, ajoutant : « le Japon continue à faire de gros efforts pour réglementer le commerce de l'ivoire dans le cadre de la CITES et nous travaillons avec nos partenaires pour résoudre le problème du braconnage et le commerce illégal des éléphants ».
« Le rétablissement des espèces sauvages et du tourisme dans le parc national Queen Elizabeth dépend de la motivation de notre personnel de première ligne et d'un soutien tangible comme celui-ci. Cet appui donne également une base solide au développement du tourisme en Ouganda, le secteur du pays qui contribue déjà le plus à l'économie régionale et nationale », a déclaré Sam Mwandha, Directeur exécutif de l'Uganda Wildlife Authority.
« Le financement fourni par le gouvernement du Japon, WildAid et l'Union européenne afin de développer les infrastructures essentielles nécessaires au soutien des opérations de gestion est inestimable. L'investissement et l'attention accordés à la région ont eu un impact significatif sur le moral du personnel basé dans les secteurs de Lions Bay et de Katore et ont renforcé leurs capacités à protéger efficacement la région », a ajouté Thea Carroll, coordinatrice du programme MIKE de la CITES.
M. Charles Tumwesigye, Directeur adjoint de la conservation et Michael Keigwin MBE, Administrateur de la Uganda Conservation Foundation et Chef de projet du programme Recovery of Queen Elizabeth National Park, ainsi que des gardes, des propriétaires de lodges et des opérateurs touristiques de la région étaient présents à la cérémonie d’ouverture des postes.
Note aux rédacteurs: Pour plus d’informations, veuillez contacter Liu Yuan au +41 22 917 8130 ou yuan.liu@cites.org.
À propos de la CITES
Avec 183 Parties (182 pays et l’Union européenne), la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) demeure l’un des outils les plus puissants au monde pour la conservation des espèces sauvages à travers la réglementation du commerce. Des milliers d’espèces font l’objet d’un commerce international et sont utilisées par l’homme dans sa vie quotidienne pour se nourrir, se soigner, se loger, ainsi que pour les souvenirs de voyage, les cosmétiques ou la mode. La CITES réglemente le commerce international de plus de 36 000 espèces de plantes et d’animaux, y compris leurs parties et produits, assurant leur survie dans la nature au bénéfice tant des populations locales qui conservent ainsi leurs moyens d’existence, que de l’environnement mondial. Le système de permis CITES a pour but de veiller à ce que le commerce international des espèces inscrites aux annexes de la CITES soit durable, légal et traçable. La CITES a été signée à Washington D.C. le 3 mars 1973 et est entrée en vigueur le 1erjuillet 1975.
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