Le Secrétariat de la CITES se félicite du financement par le FEM de la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages

Mise à jour le 12 janvier 2021

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le Secrétariat de la CITES se félicite du financement par le FEM de la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages

 

Genève, 4 juin 2015 – La 48e  réunion du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) a approuvé aujourd’hui le financement d’un nouveau programme destiné aux espèces sauvages : le Partenariat mondial pour la conservation des espèces sauvages et la prévention de la criminalité en faveur du développement durable. Ce programme, qui sera financé par le FEM et les organisations partenaires, s’inspire de programmes existants et vise à promouvoir la conservation des espèces sauvages, la prévention de la criminalité liée aux espèces sauvages et le développement durable, dans le but de réduire les effets du braconnage et du commerce illégal sur les espèces protégées. 

John E. Scanlon, Secrétaire général de la CITES, intervenant à la 
41e réunion du Conseil du FEM en 2011

S’exprimant au sujet de ce nouveau mécanisme de financement du FEM, M. John E. Scanlon, Secrétaire général de la CITES, a déclaré : “En 2011, la CITES a appelé l’attention du Conseil du FEM sur les menaces immédiates que constitue le commerce illégale des espèces sauvages et  demandé au FEM de mettre des fonds à disposition pour lutter contre ce commerce illégal. Aujourd’hui nous nous félicitons vivement de l’approbation par le Conseil d’un nouveau mécanisme de financement destiné à réduire les effets du braconnage et du commerce illégal sur les espèces protégées. Les organismes de financement et les autres bailleurs de fonds prennent de plus en plus conscience de la nature et de l’ampleur des menaces que fait peser la criminalité liée aux espèces sauvages. Leur apport  de fonds, dont nous avons grand besoin pour lutter contre ces formes très destructrices de criminalité, est essentiel.” 

En 2011, lors de la toute première intervention de la CITES au Conseil du FEM, le Secrétariat de la CITES a appelé l’attention du Conseil sur les menaces immédiates que pose la surexploitation de la biodiversité du fait du commerce illégal et non durable des espèces sauvages, et sur la nécessité que le FEM crée un mécanisme de financement direct pour les contrer. Plus récemment, les Parties ont souligné l’importance d’avoir accès au financement du FEM pour lutter contre la criminalité liée aux espèces sauvages lors de la 16e session de la Conférence des Parties à la CITES (CoP16, Bangkok, mars 2013), à la suite de quoi les priorités de la CITES ont été communiquées directement à la PDG du FEM.

“La CITES va maintenant aider les pays à accéder à ce nouveau financement pour améliorer l’exécution des actions prioritaires en première ligne, dont celles qui visent au respect de leurs engagements au titre de la CITES comme les Plans d’action nationaux pour l’ivoire, et pour soutenir les initiatives du Consortium international de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages (ICCWC) telles que l’Outil d’analyse sur la criminalité liée aux espèces sauvages et aux forêts“ , a ajouté M. Scanlon.

Il est désormais largement acquis que le commerce illégal des espèces sauvages est le fait d’une criminalité transnationale organisée poussée par les profits considérables que ce trafic procure. La lutte contre une telle criminalité doit pouvoir disposer d’un appui financier à la hauteur des menaces qui pèsent sur les espèces sauvages, en particulier pour soutenir les acteurs de la lutte contre la fraude qui se trouvent en première ligne et dans les communautés locales.

Le nouveau mécanisme de financement mondial appuiera la mise en œuvre de la CITES et la lutte contre la fraude en permettant de renforcer les législations et les politiques, d’améliorer l’échange d’informations entre les Parties à la CITES, de faciliter le partage de renseignements inter-organismes pour les responsables de la lutte contre la fraude à l’échelle nationale, et de renforcer les efforts visant à réduire tant l’offre que la demande de produits d’espèces sauvages illicites. Il favorisera également la mise en œuvre d’un certain nombre de décisions adoptées à la CoP16 de la CITES et de divers projets, spécifiques aux espèces ou autres, tels que le Projet sur les législations nationales.

Le Secrétariat de la CITES a été invité à siéger au Comité directeur du nouveau programme de financement.

Note aux rédacteurs: Pour plus d’informations, veuillez contacter Liu Yuan au +41 22 917 8130 ou yuan.liu@cites.org.

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Au sujet de la CITES

Avec 181 États membres, la CITES reste l’un des instruments les plus puissants au monde pour la conservation de la biodiversité par la réglementation du commerce de la faune et de la flore sauvages. Des milliers d’espèces font l’objet d’un commerce international et sont utilisées par l’homme dans sa vie quotidienne pour se nourrir, se loger, se soigner, ainsi que pour l’écotourisme, les cosmétiques ou la mode.
 
La CITES règlemente le commerce international de près de 35 000 espèces de plantes et d’animaux, y compris de leurs parties et produits, assurant leur survie dans la nature au bénéfice tant des populations locales qui conservent ainsi leurs moyens de subsistance que de l’environnement mondial. Le système de permis CITES a pour but de veiller à ce que le commerce international des espèces inscrites aux annexes CITES soit durable, légal et traçable.
 
La CITES a été adoptée à Washington D.C. le 3 mars 1973.
 
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