La base de données sur le commerce CITES franchit le cap des 15 millions de données

Mise à jour le 12 janvier 2021

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

La base de données sur le commerce CITES franchit le cap des 15 millions de données

 

Genève, le 2 juin 2015 – La Base de données sur le commerce CITES, qui constitue la ressource la plus complète sur le commerce international des espèces inscrites aux annexes de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), a désormais franchi le cap des 15 millions de données sur le commerce. C’est un outil unique accessible aux Parties à la CITES et au public en général, ainsi qu’une source indispensable d’information sur le commerce international de la faune et de la flore sauvages.

Environ un million de données sont actuellement enregistrées chaque année dans la base de données sur le commerce CITES par le PNUE-WCMC, qui la gère pour le compte du Secrétariat CITES. Ces données sont le reflet des statistiques internationales sur le commerce que les Parties à la Convention ont communiquées à la CITES dans le cadre de leurs rapports annuels. Chaque « donnée » fournit le détail d’une cargaison autorisée (importation, exportation ou réexportation) d’animaux vivants ou morts ou de plantes et de leurs parties et produits dérivés.

Évoquant l’importance de la contribution de la base de données aux informations concernant l’utilisation durable de la faune et de la flore, le Secrétaire général de la CITES, M. John E. Scanlon, a déclaré : « Les données que contient la base de données sur le commerce CITES sous-tendent des processus fondamentaux de la CITES qui sont essentiels pour assurer qu’aucune espèce de faune ou de flore sauvage ne devient ou ne demeure soumise à une exploitation non-durable dans le cadre du commerce international. La base de données sur le commerce CITES est peut-être la plus grande collection de données actuellement disponible sur l’utilisation durable des espèces sauvages. Ces données pourraient également constituer un précieux atout pour mettre au point des indicateurs permettant de mesurer la réalisation des Objectifs de développement durable des Nations Unies ainsi que des cibles qui y sont liées, qui doivent être adoptées dans le courant de cette année. »

À propos des services fournis par la base de données, le Dr Jon Hutton, directeur du PNUE-WCMC, a déclaré : « La base de données sur le commerce CITES est un outil de contrôle essentiel, et le fait qu’elle soit en accès libre garantit que les Parties peuvent, à chaque fois qu’elles en ont besoin, la consulter librement pour prendre des décisions éclairées. Certaines données remontant au milieu des années 1970, la base de données offre également la possibilité de déceler les tendances émergentes et de déterminer les routes commerciales importantes. Poursuivre les efforts pour faciliter la remise de rapports à la CITES sera source d’économie pour les Parties grâce à une plus grande efficacité et d’amélioration des données qui sont à la base des décisions. »

Sur les plus de 35 000 espèces d’animaux et de plantes inscrites aux annexes CITES, moins de 3% le sont à l’annexe I. Il s’agit d’espèces menacées d’extinction, comme la plupart des éléphants et des rhinocéros, ainsi que des tigres et des grands singes, et leur commerce est généralement interdit. Les 97% restants ne sont pas nécessairement menacés d’extinction, mais pourraient le devenir si leur commerce international n’était pas réglementé. Le commerce international de ces espèces est par conséquent autorisé mais strictement réglementé afin d’en garantir la légalité, la durabilité et la traçabilité. Parallèlement, les Parties à la CITES, c’est-à-dire les 181 États membres, ont reconnu les avantages du commerce de la faune et de la flore sauvages pour la conservation des espèces et des écosystèmes, ainsi que pour le développement des populations locales, lorsqu’il est mené à un niveau qui ne nuit pas à la survie des espèces en question.

La base de données sur le commerce CITES peut également être utilisée pour mettre au point des indicateurs permettant de mesurer la réalisation des Objectifs de développement durable, en particulier l’Objectif 15 qui consiste, entre autres, à gérer durablement les forêts et à mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité.

La base de données est accessible à tous sur le site Internet de la CITES (trade.cites.org), de manière à ce que chacun puisse la télécharger et utiliser les données pour procéder à l’analyse du commerce international des espèces sauvages. Les autorités CITES l’utilisent quotidiennement pour surveiller le niveau du commerce et prendre des décisions afin de protéger les espèces de faune et de flore vulnérables. Le PNUE-WCMC produit régulièrement pour la CITES, la Commission européenne et d’autres destinataires, des analyses des données figurant dans la base de données sur le commerce CITES, par exemple pour fournir des informations dans le cadre du processus d’étude du commerce important mené par la CITES et au groupe d’étude scientifique de la Commission européenne, afin d’évaluer la durabilité du commerce d’espèces particulières. Ces évaluations, et les données relatives au commerce sur lesquelles elles sont fondées, sont des ressources importantes qui alimentent les processus décisionnels à l’échelle mondiale et régionale.

Note aux rédacteurs:  Pour plus d’informations, veuillez contacter Liu Yuan au +41 22 917 8130 ou yuan.liu@cites.org.

Au sujet de la CITES

Avec 181 États membres, la CITES reste l’un des instruments les plus puissants au monde pour la conservation de la biodiversité par la réglementation du commerce de la faune et de la flore sauvages. Des milliers d’espèces font l’objet d’un commerce international et sont utilisées par l’homme dans sa vie quotidienne pour se nourrir, se loger, se soigner, ainsi que pour l’écotourisme, les cosmétiques ou la mode.

La CITES règlemente le commerce international de près de 35 000 espèces de plantes et d’animaux, y compris de leurs parties et produits, assurant leur survie dans la nature au bénéfice tant des populations locales qui conservent ainsi leurs moyens de subsistance que de l’environnement mondial. Le système de permis CITES a pour but de veiller à ce que le commerce international des espèces inscrites aux annexes CITES soit durable, légal et traçable..

La CITES a été adoptée à Washington D.C. le 3 mars 1973.
 
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